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Fabienne Quenard
Sculptrice fil de feriste
Membre des Ateliers d'Art de France

Artwork

Histoire

Le fil de métal
comme fil conducteur
d'une renaissance

Mon aventure artistique a réellement commencé le jour où j’ai croisé par hasard une sculpture en fil de métal. Ce fut une révélation. Après des années à rêver de création, cette matière m’a offert un nouveau souffle.

Elle m’a permis de renouer avec mes premières amours : le dessin, le trait, le geste libre. Dans ce fil que je ne coupe jamais, je vois une continuité, une ligne de vie que je tisse au gré de mes émotions. Chaque œuvre raconte un peu de mon histoire : celle d’un élan longtemps retenu, aujourd’hui pleinement assumé.

Théorie de l’équipement

Minimalisme assumé, geste maîtrisé

Ma pratique repose sur peu d’outils, et c’est un choix. Une pince plate, une pince coupante (que j’utilise rarement), quelques gabarits simples, et surtout mes mains. Je crois au geste lent et précis, à la patience que demande le travail du fil.

L’équipement, volontairement réduit, me permet de rester connectée à la matière, à l’intuition, à la forme qui émerge. C’est dans cette contrainte que je trouve ma liberté. L’absence de soudure renforce aussi la continuité du trait, comme une ligne ininterrompue qui se déploie en trois dimensions.

Techniques

Tisser le vide avec rigueur et légèreté

Je travaille le fil d'acier, laiton, cuivre, alu, inox à la main, sans aucune soudure ni découpe. Tout se construit d’un seul tenant, comme un dessin suspendu dans l’espace. Chaque pièce naît d’un croquis que je traduis en volume, en modelant le fil comme le ferait une brodeuse dans l’air.

J’utilise différentes textures : fil d'acier brut, cuivre, aluminium peint… que j’entremêle selon la tension recherchée. J’ajuste ensuite la mise en lumière pour révéler les lignes et leurs ombres. Le résultat est un jeu subtil entre densité et transparence, mouvement et équilibre.

Création personnelle

L’émotion comme moteur, la nature comme guide

Chaque création naît d’un ressenti. Une scène, un visage, une courbe dans un paysage… Je m’imprègne de la nature, de ses détails, de ses silences. Mon travail est une interprétation sensible. J’aime qu’une sculpture suggère plus qu’elle ne montre.

Mon fil n’enferme rien, il esquisse. Je laisse volontairement des espaces, des respirations. Cela permet à chaque regard de projeter sa propre lecture. C’est aussi dans ce flou poétique que mes œuvres prennent vie, entre ombre et lumière, entre matière et vide.

. Mon fil n’enferme rien,
il esquisse.

Je laisse volontairement des espaces, des respirations. Cela permet à chaque regard de projeter sa propre lecture. C’est aussi dans ce flou poétique que mes œuvres prennent vie, entre ombre et lumière, entre matière et vide.
Mon atelier est ouvert au public du lundi au vendredi (contactez-moi pour les horaires).
Pour une visite le samedi, c'est possible de l’organiser sur demande.